
Mardi, les syndicats de pilotes ont annoncé qu’ils reporteraient la grève de quatre jours pour donner une chance supplémentaire aux négociations avec la direction. L’optimisme était de mise, mais dans ce cas, le report ne signifiait pas l’annulation.
Mercredi soir, les syndicats ont de nouveau annoncé une grève de quatre jours, bien que reportée de quatre jours. Malgré la grande indignation de la direction de Brussels Airlines, la grève aura lieu jusqu’à nouvel ordre à la veille des vacances de Pâques, du mercredi 27 au samedi 30 mars.
VVR : « Les agences de voyage en difficulté »
Koen van den Bosch, le CEO de Vereniging Vlaamse Reisbureaus (VVR), réagit que ce conflit entre la direction et les syndicats de pilotes met les agences de voyage en difficulté :
« La charge de travail et le coût sont énormes. Ils annoncent d’abord qu’ils feront grève du 23 au 27 mars. Conformément à la loi sur les voyages à forfait, les agences de voyage doivent réacheminer les vols sans frais supplémentaires pour le consommateur. Mais ensuite, mardi soir, ils annoncent tranquillement qu’ils ne feront pas grève. Entre-temps, les agences de voyage ont réacheminé les vols nécessaires, mais l’histoire ne s’arrête pas là. Car le client veut ensuite voyager avec le vol initial de Brussels Airlines. Cela augmente à nouveau la charge de travail et le coût. Et hier, ils ont annoncé qu’ils feront finalement grève à d’autres dates, recommençant tout le processus depuis le début. »
Il fait également référence à l’article de notre publication sœur Travel360°, dans lequel Jan Peeters souligne les dommages directs d’une grève dans une entreprise de services vis-à-vis du consommateur. « Ainsi, Brussels Airlines nuit non seulement à sa propre image, mais aussi à celle de l’ensemble du secteur », conclut Van den Bosch.
ABTO : « Situation ennuyeuse malgré une communication précise »
« Bien sûr, la situation est ennuyeuse, mais je tiens à féliciter expressément l’équipe Leisure Sales de Brussels Airlines, dirigée par Greet Vandebos, pour leur communication très précise envers nos membres », déclare Geert Raes, président de l’ABTO. « Bien sûr, nous savons qu’ils ne contrôlent pas les syndicats. Le fait qu’ils soient très réactifs dès qu’il y a de nouveaux développements fait toute la différence pour nos membres. »