
Aujourd’hui, Air Belgium perd la protection contre ses créanciers, obtenue grâce à la Procédure de Réorganisation Judiciaire, qui peut durer jusqu’à un an. La fin de la procédure a été prononcée aujourd’hui par le tribunal de l’entreprise de Nivelles.
Le tribunal, par l’intermédiaire d’un mandataire judiciaire qui doit encore être nommé, recherchera un repreneur, maintenant que les activités d’Air Belgium sont placées sous surveillance judiciaire. Un volet essentiel de son rôle consiste à identifier d’éventuels repreneurs capables de reprendre l’entreprise, en tout ou en partie, afin d’éviter une faillite ou d’en limiter les conséquences. Le mandataire judiciaire devra non seulement respecter les démarches juridiques appropriées, mais aussi veiller à la transparence de la procédure. Tout au long de ce processus, le tribunal continuera à exercer son contrôle et à approuver les décisions.
La durée d’une telle procédure varie en fonction de la complexité du dossier et des circonstances spécifiques de l’entreprise. Dans certains cas, le processus peut s’étendre sur plusieurs mois, mais il peut également durer beaucoup plus longtemps en cas de nombreux créanciers ou de complications juridiques.
À l’époque, l’arrêt des vols passagers d’Air Belgium avait provoqué une onde de choc dans le secteur touristique belge. De nombreuses organisateurs collaboraient étroitement avec la compagnie aérienne et avaient constaté une augmentation des réservations pour les destinations desservies, notamment grâce aux vols directs vers l’Afrique du Sud et l’île Maurice. Lorsque ces vols ont été annulés définitivement, il a fallu beaucoup de temps, d’argent et d’efforts pour trouver une alternative.
Air Belgium est détenue à un peu moins de la moitié par le groupe chinois Hongyan, tandis que le reste appartient en grande partie au gouvernement wallon (35 %) et au gouvernement fédéral via le fonds d’investissement SFPIM (12,5 %).